Marchés Les céréales en hausse grâce à l'euro faible

Les ventes de blé venant de l'Union européenne demeurent « dynamiques alors que la rétention des producteurs se fait ressentir », souligne le cabinet Agritel dans une note. Preuve de ce dynamisme : la Tunisie a acheté 100.000 tonnes de blé meunier, « sans doute français », tandis que l'Arabie saoudite commandait près de 350.000 tonnes de blé, rapporte Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.

Sur le plan international, la menace du gel est surveillée de très près, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Russie. Mais la neige tombée récemment devrait permettre de protéger les semis, estiment les analystes.

Au Brésil, ce sont les conséquences des pluies qui inquiètent, avec une récolte qui pourrait être diminuée de moitié dans le principal Etat producteur de blé, selon Damien Vercambre.

Les cours du maïs progressent moins que ceux du blé, car la céréale « souffre d'une offre pléthorique », avec des récoltes record dans la plupart des pays producteurs, rappelle Agritel.

Sur Euronext vers 15 h (14 h Gmt), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de janvier à 179 euros et 75 centimes sur celle de mars à 180,75 euros. Le marché était actif avec près de 15.000 lots échangés. Le maïs gagnait 50 centimes à 152,75 euros sur l'échéance de janvier et 75 centimes sur celle de mars à 156 euros. Environ 600 lots avaient changé de main. En France, sur le marché physique, blé, orge et maïs gagnaient un euro.